Sine Nomine Vulgus
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 Jordan Payne

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Jordan Payne
Piaf, enchaînée à son passé
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Jordan Payne


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MessageSujet: Jordan Payne   Jordan Payne I_icon_minitimeMar 26 Mai - 0:12

Jordan Payne





    Identité :

      Jordan Payne Dd31366347093 Nom : Payne
      Prénom : Jordan
      Age : 15 ans
      Sang : Mêlé
      Maison : Serdaigle

    A Propos de...

      Caractère :
      Jordan Payne Uu79746829914
      Jordan… Un caractère étrange, parfois complexe mais qui pourtant peut aussi se résumer facilement. Jordan ou deux personnalités bien distinctes. L’enfant et la jeune fille, l’une pleine de rêves, l’autre écrasée sous le poids de la désillusion. La première n’ayant pas survécue à la naissance de la seconde.
      Enfant, Jordan était une petite fille espiègle, pleine de joie de vivre. Elle ne cessait de courir, sauter, poser une multitude de questions sur des sujets qu’elle ne pouvait pas comprendre à son jeune âge. Jordan croquait la vie à pleines dents, baignant dans sa joie d’enfant, fatiguant parfois sa mère et sa tante, dépassées par l’énergie qu’elle dégageait. Mais cette partie d’elle n’était pas faite pour vivre éternellement, pas dans ce monde, pas dans cette réalité… Ce fut à l’aube de ses douze ans, par une nuit de juillet à la chaleur particulièrement étouffante, que mourut son innocence, emportant avec elle ses rêves, ses aspirations, sa joie, et tout ce qui faisait qu’elle était elle. La nouvelle Jordan, blessée et meurtrie s’éveilla alors.

      Qu’est-elle aujourd’hui ? Jordan est une adolescente qui n’a pas réellement de loisirs. Elle passe ses journées le nez dans les livres, vouant sa jeunesse à ses études. Elle en délaisse tout ce qui pourrait l’épanouir, y comprit ses relations, le contact avec les autres. Particulièrement discrète, probablement trop pour une jeune fille de son âge, elle possède tout de même quelques amies parmi la gente féminine du château. Mais seulement une petite poignée, car elle est persuadée d’en avoir eu un peu plus avant que le sortilège ne frappe l’école, mais reconstruire presque cinq années de liens en une doit quasiment être impossible.

      Aucun garçon ne compte dans l’entourage de Jordan. Elle n’a jamais eu de petit ami et même une amitié avec l’un d’eux lui paraît au dessus de ses forces. Pourquoi tant de difficultés à côtoyer les hommes ? Parce qu’ils lui font peur… ils l’angoissent, l’inquiètent. Depuis cette fameuse soirée de juillet, Jordan ne supporte plus la présence des mâles à ses côtés. Pour elle, les hommes sont devenus indissociables de la douleur. Alors, lorsque l’un d’eux essaie de s’approcher, qu’il tente d’entrer en contact avec elle, elle est pétrifiée… Elle est mal à l’aise, ne décroche pas un mot si ce n’est avec difficulté, ne les regarde pas directement, garde une distance raisonnable entre elle et eux. Elle ne sait pas comment font ses camarades pour être si à l'aise avec les garçons. Elle pense qu'elle n'est pas aussi forte qu'elles pour supporter la douleur que les hommes infligent à leurs corps et parfois même à leurs esprits. Certain la trouve étrange, d’autres dérangées mais cela n’a que très peu d’importance pour elle. Tout ce qu’elle souhaite, c’est qu’ils l’a laissent tranquille, qu’ils restent éloignés. Elle n’est pourtant quelqu’un de distant, Jordan possède un bon fond, c’est une amie sur laquelle on peut compter. Mais elle est meurtrie, encore brisée par ce qu’elle a vécu trois ans auparavant. C'est un animal blessé, fragile, craintif, qu'il est difficile d'approcher ou même d'apprivoiser.

      Élève modèle, elle fait la joie de ses professeurs qui aimeraient avoir plus d’étudiants comme elle, même s’ils déplorent son manque d’intervention lors des cours. Ses notes sont excellentes, ce qui est assez normale vu le temps qu’elle passe à étudier. Obéissante et respectueuse envers le corps professoral, elle n’a jamais enfreint les règles de l’établissement. Trop sage, ou peut être pas assez courageuse… ce qu’elle vit en ce moment peut expliquer qu’elle ne veuille pas s’attirer plus d’ennuis, car si on pense qu’aucun garçon ne peut l’approcher, il y en a un qui a réussi à s’imposer avec force et brutalité dans sa vie. Pourtant, on ne peut le savoir, le voir, ni même le deviner tant il sait se montrer discret.


      Ce que les autres ignorent :
      Jordan Payne Eq31978663392

      Jordan n’a jamais connu son père moldu, décédé peu après sa naissance des suites d’une longue et pénible maladie.

      A l’âge de douze ans, elle fut violée par l’un des amants de sa mère. Depuis elle ne dissocie plus les hommes de la douleur et ces derniers lui font peur.

      Suite à cela, et ayant était le témoin durant toute son enfance des aventures pour le moins catastrophiques de sa mère, Jordan est persuadée que les hommes, l’amour et le sexe ne sont que souffrances pour les femmes.

      Sa mère s’est suicidée alors qu’elle était âgée de treize ans, ne se supportant plus en se pensant responsable de l’agression de sa fille. Jordan vit donc chez sa tante depuis.

      Elle est devenue l’une des victimes du sadisme de Rabastan Lestrange, et bien qu’elle souhaiterait qu’il cesse ses sévices, elle pense cela normal. Dans son esprit chamboulé, elle ne se rend pas compte que ce qu’il lui fait endurer est répréhensible.

      Ayant failli se noyer alors qu’elle était encore très jeune, elle suffoque à présent dès que l’eau lui arrive au niveau de la gorge.

      Elle aimerait travailler au Département de la Justice magique et même au Magenmagot. Elle travaille dur pour y arriver, même si elle craint de ne jamais être à la hauteur, ayant tendance à manquer de confiance en elle.


      Si j’étais...
      Jordan Payne Ps77097208482
      _un objet : Des chaines, celles qui la retiennent à son passé. Celles qu'elle porte encore aujourd'hui.
      _un endroit : Une Pyramide, tant de fois violée au cour des années.
      _un animal : Un Chat, souple et fin.
      _un plat : Un Fondant au chocolat, moelleux et savoureux.
      _une couleur : Le Jaune, couleur chaleureuse, celle du soleil.
      _une saison : Le Printemps, saison intermédiaire qui représente la renaissance de tout ce qui fut détruit par les saisons précédentes.
      _un oiseau : Un Moineau, petit et fragile.
      _un élément : L'Air, celui de la liberté.
      _un fruit : Une Fraise, croquante et tendre.





Dernière édition par Jordan Payne le Dim 31 Mai - 3:10, édité 40 fois
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MessageSujet: Re: Jordan Payne   Jordan Payne I_icon_minitimeMar 26 Mai - 2:33



    Histoire :

      Dans ces couloirs froids et austères que je parcours et connais depuis déjà presque cinq années, mes pas légers me mènent vers ma salle commune. Là bas, dans mon dortoir, je me sens bien, je suis en sécurité plus que n’importe où. Sûrement parce que je sais qu’ils ne peuvent pas venir… J’avance doucement lorsque je suis contrainte de m’arrêter. Je le vois devant moi… Regulus Black. Il marche dans ma direction, il vient vers moi, je le sais il a les yeux posés sur moi et un sourire en coin étire ses lèvres, peut-être m’est-il destiné. Je prends peur. Je crois qu’il veut m’aborder, me parler, mais je m’y refuse. Il ne m’a pourtant jamais rien fait, mais je ne peux pas… je n’y arrive pas… j’ai peur en réalité. Cela ne le concerne pas uniquement, c’est ainsi avec les autres également. Il se rapproche et je fais un pas en arrière. Je ne veux pas lui parler, je ne veux pas qu’il soit trop proche de moi, je veux qu’il me laisse tranquille et peu importe ce qu’il veut. Mes jambes me font faire demi tour et je pars à la hâte dans une toute autre direction, espérant qu’il n’aura pas l’idée ni l’envie de me suivre. Je fuis tout simplement, je le sais, je n’en ai pas honte… ou alors si mais je refuse d’y penser. Je marche à vive allure sans me retourner en priant pour que quand je le ferais, il ne sera pas derrière moi. Je ne m’arrête qu’au détour d’un couloir et j’ose enfin faire volte face. Il n’est nulle part en vue, je suis soulagée et je laisse d’ailleurs un soupire le prouvant s’échapper de mes lèvres.

      Je suis en sécurité, c’est du moins ce que j’ai la folie de penser mais très vite, je comprends que je me suis éloignée d’un potentiel danger pour me rapprocher d’un plus grand. Je sens une main tiède glisser sur mon cou, un corps souple se coller dans mon dos, un bras enserrer ma taille et des dents venant emprisonner le lobe de mon oreille. Rabastan vient de me prendre dans ses filets. Il apparaît toujours ainsi, furtivement, au moment où je m’y attends le moins. Il a ce don de savoir où me trouver avant même que je n’y sois. Ses dents relâchent leur pression « Surprise ? » Son souffle se brise contre ma peau tandis que sa voix me parvient. Étonnamment doucereuse, bien qu'écoeurante de suffisance et d'une satisfaction à peine masquée. « Tu es si prévisible. Toujours là où je t'attends, au moment même où je le souhaite. » Il me contourne, se glisse face à moi et, bien qu'il se penche avec une lenteur calculée vers mes lèvres, semblant presque attendre ma permission, je sais que sa douceur incongrue n'est qu'une façade. Je ne veux pas… Je le repousse brutalement, essayant vainement de me dégager de son étreinte. Il affermit immédiatement sa prise, m'enserrant douloureusement les poignets. Ses yeux brillent d'une joie malsaine, à croire qu'il n'attendait qu'un geste de rébellion de ma part pour laisser libre court à ses instincts. Sa voix claque lorsqu'il m'ordonne de le suivre mais je refuse car je sais ce qui m’attends, alors je tente encore de me débattre, j’essaie de me défaire de son emprise mais sa poigne est bien trop ferme pour moi. Mon poignet est meurtri par sa main et il m’oblige à le suivre. Nous ne croisons personne car il connaît le château mieux que quiconque, il nous fait donc passer par les endroits les moins fréquentés. Je le suis, contrainte et forcée mais je continu de tenter de m’échapper, endolorissant un peu plus mon poignet. Je le supplie une première fois, je lui dis que je ne veux pas aller là bas mais il ne m’écoute apparemment pas, l’a-t-il déjà seulement fait une seule fois…

      Dans les sous-sols de l’école, il me fait pénétrer dans une pièce non sans brusquerie. Et lorsqu’il me relâche enfin pour fermer la porte, mon corps est prit de tremblements que je ne peux réprimer. Je hais cet endroit, humide et froid, témoin de mes souffrances et douleurs endurées. Mes tremblements ne passent pas inaperçus à ses yeux et je peux voir un sourire étirer ses lèvres. Il avance lentement vers moi et instinctivement, je recule pour lui échapper. Mais je sais pourtant que mes tentatives seront vaines. Je suis prisonnière de cette pièce, de lui, de l’emprise qu’il a sur moi. Mon dos rencontre un mur et je vois l’amusement dans son œil. Ses doigts fins viennent alors effleurer ma joue « Tu es si jolie lorsque tu es effrayée. » Ses lèvres frôlent doucement mon cou alors qu’une de ses mains passe sous mon pull pour aller caresser avec bien plus de rudesse mon corps déjà tant de fois soumit. « Arêtes… ne fais pas ça… » Ma voix n’est qu’un murmure suppliant teinté de sanglots. Il se recule et je suis surprise. Jamais il ne m’a écouté, jamais il n’a prit en considération ce que je lui demandait. Je le vois sortir sa baguette et je dégluti avec difficulté. Je ne sais pas ce qui est le pire… lorsqu’il me prend de force ou lorsqu’il use de sortilèges sur moi. Il en fait glisser le bout le long de mâchoire savourant, appréciant l’angoisse qu’il fait naître en moi. « Pourquoi n’es-tu pas plus reconnaissante ? » demande-t-il avec une fausse innocence. « Ce que je te fais n’est rien comparait à ce que pourrait te faire les autres. Tu souffrirais bien plus avec eux. Moi je te protège… pourquoi crois-tu qu’ils te laissent tranquille ? » Tout ceci n’est que mensonge, mais j’y crois pourtant et c’est aussi pour ça que je n’arrive pas à me défaire de son emprise. Je suis persuadée que sans lui, je me retrouverais prise au piège d’un autre, et qu’il serait bien pire que Rabastan. Les hommes m’ont déjà prouvé de quoi ils sont capables… La première fois, je m’en souviens comme si c’était hier, j’avais douze ans…

      ¤~~¤~~¤~~¤~~¤~~¤~~¤~~¤~~¤~~

      Elle était heureuse, sa mère avait retrouvé le sourire, elle rayonnait comme jamais. Tout cela grâce à un homme… elle était amoureuse. Jordan pensait pourtant qu’ils étaient tous mauvais, ne cessant de faire pleurer sa pauvre mère après un court bonheur. Elle ne le méritait pas pourtant ! Mais lui… il semblait différent et leur relation durait depuis plusieurs mois, il était même question de mariage. Elle le lui avait présenté, de façon officiel à elle et à sa tante, cela prouvait à quel point les choses étaient sérieuses entre eux. Et cette idée de mariage réjouissait Jordan qui allait avoir une famille. Bien sûr, elle ne déplorer pas la simple présence de sa mère, mais jamais elle n’avait eu de père, de modèle masculin. Son propre père les avait quitté peu après sa naissance, Jordan ne l’avait donc connu, elle n’avait aucun souvenir de lui, si ce n’était des objets et des photos qui faisaient fondrent en larmes sa mère à chaque fois qu’elle les voyait. Alors l’arrivée de cet homme qui semblait promettre le bonheur et l’amour dont sa mère avait besoin, réjouissait Jordan. Mais cela ne fut que de courtes durées…

      Juillet… comme chaque année, elles étaient parties pour passer quelques jours dans la petite résidence secondaire de la famille, en campagne. Bien entendu, il fut invité à les rejoindre pour partager du temps avec elles. Et ce fut dès la première nuit qu’il entra dans sa chambre encore décorée de façon enfantine. Il l’avait d’abord bordé puis, s’était assis au bord du lit pour lui caresses les cheveux et déposer un baiser sur son front. C’étaient les attentions d’un père… ce fut du moins ainsi que Jordan, ravie, l’interpréta. Mais bientôt, ses gestes devinrent dérangeants, ses lèvres descendant dans son cou et l’une de ses mains passant sous sa chemise de nuit. Elle était encore jeune, elle n’avait que douze ans, mais elle n’était plus totalement une enfant et savait que ce qui était en train de se dérouler ne devait pas avoir lieu d’être. C’était mal, elle le savait au fond d’elle et surtout, elle ne voulait pas qu’il continu. Elle lui demanda d’abord timidement de la laisser, prétextant vouloir dormir, mais il sembla bien s’en moquer. Alors elle commença à opposer plus de résistance, cherchant à se débattre en vain contre ce corps bien trop puissant pour elle. Il ne chercha pas à la rassurer, ni à la calmer, pas plus qu’il ne s’assura qu’elle tairait ce qui allait se passer, comme déjà persuadé qu’elle n’en dirait pas un mot. Il la viola cette nuit là, brisant son corps fragile, tuant son innocence, étouffants ses cris et ses pleures avec sa simple main sur sa bouche.

      Si sa tante n’avait pas été là, sans doute qu’il s’en serait tiré à bon compte, peut-être même aurait-il recommencé… Jordan aurait sûrement gardé le silence comme d’autres dans ce cas là. Sa mère, comblée et heureuse ne vit pas que sa fille avait perdu cet éclat qui la caractérisait tant, mais sa tante le constata assez rapidement. Proche de cette femme qui l’avait quasiment élevé aux côtés de sa mère, Jordan fini par se confier sur ce qui était arrivé après que sa tante ait su cibler le problèmes avec quelques questions d’abord évasives, puis se rapprochant de plus en plus de la vérité. Elle ne perdit pas une seconde avant de prévenir sa sœur sur les monstruosités qu’avait fait cet homme à sa fille. Cris, larmes, verres brisés, il fut jeté de la maison et de leurs vies comme il le méritait, tel un mal propre, une ordure, un monstre… Mais son départ n’avait rien apaisé. Il avait laissé sa marque, son ombre sur cette famille à présent meurtrie. Malgré les tentatives de sa mère et de sa tante, Jordan ne redevint pas l’enfant qu’elle avait été, son regard resta éteint et même si elle assurait allait bien, elle ne pouvait les tromper. Sa mère tomba alors peu à peu dans la puit sans fond de la dépression. Tout était de sa faute, elle qui devait protéger son enfant, elle l’avait ramené le danger sous son propre toit, elle avait livré sa fille à un monstre, un monstre qu’elle avait aimé. Elle sombra peu à peu, se sentant coupable et responsable, elle ne pouvait plus se regarder dans un miroir, dégoûté par son propre reflet, celui d’une mère ayant échoué dans sa mission. Puis finalement, les remords étant trop grands, la tourmentant, elle mit fin à ses jours presque un an après l’agression de Jordan. Geste égoïste de sa part ? non, parce qu’elle savait que sa sœur s’occuperait de sa fille, bien mieux qu’elle, elle en était persuadée.

      ¤~~¤~~¤~~¤~~¤~~¤~~¤~~¤~~¤~~

      Une main s’écrase violement contre ma joue. Rabastan a remarqué le peu d’intérêt que je lui portais et il me rappel ainsi à l’ordre. Il a en horreur lorsque je laisse mon esprit dériver et que je ne suis pas uniquement focalisée sur lui, lorsque je cherche des échappatoires à la douleur. Ma joue me lance terriblement mais je sais que ce n’est rien comparé à ce qui m’attend. Je ne me trompe pas… Le sadisme de Rabastan atteint des sommets en cette journée et à chaque fois que je crois ne pas pouvoir en supporter davantage, il se fait encore plus violent. J’ai beaux hurler, je sais que personne ne viendra à mon secours… il m’a déjà expliqué pourquoi. Personne ne veut venir en aide à une sotte, à une potiche et puis, il a tous les droits, non ? Je suis à bout de force et mes jambes finissent par ne plus me supporter. Je glisse lentement contre le mur qui m’aidait jusque là à me soutenir, les larmes coulants abondamment sur mes joues. La douleur transperce mon corps meurtri. Comme à son habitude, il a épargné mon visage qui ne subi que quelques gifles lorsqu’il le juge nécessaire, mais mon corps est quant à lui marqué de ses sévices. Je me recroqueville, tremblante, pleurant… Je devine qu’il s’agenouille devant moi et doucement, il relève mon visage pour venir déposer doucement ses lèvres sur mon front. Il en a terminé… du moins pour aujourd’hui. Sans un mot il se relève et tourne les talons. Il quitte la pièce sans un regard en arrière en ricanant et me laisse seule avec ma douleur, mes plaies, et cette promesse, cette certitude qu’il reviendra comme il est toujours revenu.


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