Sine Nomine Vulgus
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 Rabastan Lestrange

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Rabastan D. Lestrange
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Rabastan D. Lestrange


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MessageSujet: Rabastan Lestrange   Rabastan Lestrange I_icon_minitimeLun 25 Mai - 21:43



    Rabastan Lestrange Jacksongun

        Derrière l’écran :
          Prénom/Pseudo : Dragibus
          Age : 16 ans
          Comment avez-vous découvert le forum ? Wilouuu-d'amour et Mimiii-chérie Razz
          Avatar : Jackson Rathbone
          Estimation de la présence : aussi souvent que je pourrai ^^
          Un commentaire ? Je m’aime x)




Rabastan Denys Lestrange
Instable - Violent - Méprisant - Attaché aux valeurs.
Arrogant - Cruel - Manipulateur - Dangereux


___________________
Rabastan Lestrange N5h95g Rabastan Lestrange 2vx2aub


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Dernière édition par Rabastan D. Lestrange le Mer 3 Juin - 18:53, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: Rabastan Lestrange   Rabastan Lestrange I_icon_minitimeLun 25 Mai - 23:08

« Identité »

      Rabastan Lestrange Rsu9ld Rabastan Lestrange 6y1734

      Nom : Lestrange. Un nom qui ferait frémir les plus courageux, s’ils pouvaient ne serait-ce qu’imaginer l’ampleur de la folie destructrice qui anime la majorité de ceux qui le portent. Et le cadet de la famille, lui, ne fait absolument pas défaut à cette règle -bien au contraire.
      Prénom : Le premier, Rabastan, est directement issu d’une expression se traduisant littéralement par : ‘Tête de Serpent’.
      Denys, le deuxième, a été choisi sur la base de la mythologie : ancien tyran, il fut celui qui, selon les récits, plaça une épée au-dessus de Damoclès, à peine retenue par un unique crin de cheval. Accordant beaucoup d’importance au sens des prénoms que porterait leur fils, les parents du jeune homme y virent une expression de ce qu’ils espéraient le voir devenir : le synonyme d’un danger imminent pour quiconque lui ferait face ; symbole de la précarité du bonheur de ses futures victimes.
      Age : 16 ans.
      Sang : Pur, assurément.
      Maison : Impossible d’ignorer l’appartenance de Rabastan à la maison des Vipères. Cependant, il ne s’agit même pas que d’une simple appartenance, de préférences de couleurs ou autres détails tout aussi superficiels. Certains semblent pouvoir convenir à plusieurs Maisons. Un Gryffondor, par exemple, peut ne pas être un crétin par définition –dur dur, je vous l’accorde-, et avoir un côté très travailleur qui lui accorderait une place à Serdaigle. De la même manière, un membre de la maison des bleu et bronze peut avoir le goût du risque et l’envie de prouver sa valeur, en dépit de tout bon sens. Un Poufsouffle, pourrait vouloir se faire voir comme un intello, ou comme étant doté d’un courage exceptionnel.
      Eh bien Rabastan, lui, est indéniablement un Serpentard dans l’âme, dans la mesure ou rien ne lui conviendrait mieux.


« A propos de... »

Rabastan Lestrange 2u7nh28 Rabastan Lestrange 14ki8pi

      Caractère : A bien y réfléchir le fils cadet des Lestrange est, de loin, celui que l’on remarque le moins. Eduqué selon les traditions très strictes de l’aristocratie sorcière, il est parfaitement capable de se tenir en société lorsqu’il le faut, maniant hypocrisie, indifférence feinte et faux semblants d’une main de maître. Souvent dans l’ombre de son frère aîné, il a tendance à faire profil bas, et à suivre les plus fort plutôt que s’imposer en chef. Mais il est évident que « faire profil bas », pour un Lestrange, n’équivaut absolument pas à être irréprochable ; et la lâcheté ne compte pas pour grand chose au nombre de ses défauts. Au contrairement même, la logique voudrait que l’on prête au plus calme en apparence, les plus vils mobiles.

      S’il fallait le définir sur la base de quelques adjectifs, le premier choisi serait : « Arrogant ». Fier de son sang, de la renommée de sa famille, et de ce qu’il est destiné à devenir, il a évolué dans la certitude de sa supériorité. Fidèle à ses propres idéaux, cet adolescent considère les moldus ainsi que les sorciers de sang-impurs comme des nuisibles ; il se refuse à les fréquenter de trop près, et il serait peu probable de le voir en compagnie de l’un d’eux, si ce n’est suivant un but bien précis : le détruire, de quelque manière que ce soit.
      Car Rabastan n’est pas que sadique : il est « cruel ». Il n’y a pas de limite, pas de bornes au plaisir qu’il ressent à mettre ses ennemis en pièce. De son point de vue, la société n’a de chance d’évoluer qu’à condition d’être purgée de toutes ses immondices. Seuls les forts survivent ; les plus faibles, eux, ne valent rien.

      Rabastan accorde pourtant peu d’importance à l’opinion que l’on peut avoir de lui. La lueur dangereuse qui lui éclaire les pupilles ne trompe pas : loin de s’arrêter à ses limites, Rabastan n’hésite pas à sans cesse repousser les barrières ; afin chercher plus loin, encore et encore. « Manipulateur », Il aime alimenter les rumeurs sans pour autant s’afficher ; affectionne l’intrigue, et se plait à semer le doute chez ses cibles. De fait, la subtilité est son mot d’ordre. On le dirait sans cœur, exempt de sentiments humains. Il ne manquerait effectivement pas une occasion de faire souffrir, et a été préparé très tôt à pouvoir tuer de sang-froid si l’occasion devait se présenter. Dans de tels cas, sa brutalité n’a d’égal que sa perversion. C’est avec un franc plaisir qu’il met ses plans en place… puis à exécution.
      Mais il a une conscience aiguë du risque. S’il abolit sans remord les frontières placées par l’éthique et la bienséance, il sait cependant se montrer prudent. En cela Rabastan diffère de son frère, et de celle qui lui a été désignée pour future belle-sœur : il joue dans l’ombre, analyse, anticipe avant de frapper.

      Mais qu’est-ce que la prudence vis-à-vis de l’instinct ? « Instable », il se montre également bien trop impulsif. Sans être entièrement dévoué à sa famille, il lui porte un intérêt sincère et ne supporterait pas que l’on s’attaque à quelqu’un dont il partage le sang. Question d’égo, également ? Sans doute.

      Si j’étais…
        _un objet : une simple baguette. Pour le sorcier, la baguette est un Tout. Catalyseur de puissance, elle masque de grands pouvoirs, sous l’apparence d’un simple bout de bois. Et cet effet trompeur peut être un avantage non négligeable ; car en effet, on ne peut pas toujours être sur ses gardes. Quoi de mieux qu’endormir la méfiance, pour mieux frapper ?
        _une saison : certainement pas l’été ; s’il a quelque chose en horreur, ce sont bien ces journées trop longues durant lesquelles la température atteint des sommets invivables. Ni le printemps qui le précède, à vrai dire : trop souvent comparé au retour de l’espoir, à la naissance. Mielleux.
        Une saison intermédiaire, alors. Entre Automne et Hiver, puisque tous se plaignent du temps qui s’annonce, terne froid, des jours qui raccourcissent, des nuits qui prédominent.
        _un plat : un dessert – mousseux au trois chocolat. Et quoi ? Rabastan est aussi fin gourmet, à ses heures.
        _un animal : les plus dangereux ne sont pas les plus imposants. Quitte à être un animal, Rabastan serait un vipéridé, à l’instar du mocassin à tête cuivrée : rapide, capable de se dissimuler facilement, teigneux. Il s’en prendrait sans vergogne à quiconque oserait le déranger, humains compris, et tout particulièrement aux moldus, ainsi qu’à leur progéniture.
        _une couleur : noire élégance ; noir mystère ; noir ténèbres. Bien trop banal. Alors… gris. Demi-mesure psychologique, nuance monotone mêlant la teinte symbole de mort, au glorieux blanc couleur d’espoir.
        _un endroit : Delphes, autres fois vu comme le nombril de la Terre et le Centre de l’Univers. Quoi de mieux pour combler l’arrogance d’un Lestrange digne de ce nom ?
        _un oiseau : un corbeau - souvent vu comme présage de maheur.
        _un élément : le vide.
        _un fruit : une banane (a’).


      Ce que les autres ignorent : Son sadisme exagéré, ses penchants sexuels, sa tendance à ne s'arrêter à aucune limite...


    Dernière édition par Rabastan D. Lestrange le Lun 1 Juin - 4:59, édité 3 fois
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    MessageSujet: Re: Rabastan Lestrange   Rabastan Lestrange I_icon_minitimeLun 1 Juin - 4:45

    « Histoire »

    Rabastan Lestrange 2drcs3b Rabastan Lestrange 5jusd4
    CHP. I :

      « It doesn’t matter, what I want. ».


      « Je ne veux pas qu’elle vienne ».
      Dans un coin de la pièce, une hideuse créature verdâtre se tortillait les doigts d’appréhension, ses yeux globuleux passant, avec hésitation, de son jeune maître à la mère de ce dernier.. Un peu plus loin, sur le pas de la porte, se tenait la dite femme, la masse de sa chevelure brune encadrant son visage fin. Ses traits se figèrent en une expression décidée lorsqu’elle répliqua.
      « C’est exactement la raison pour laquelle ton avis n’est pas pris en compte. Tyrkan.. ». Elle lança à la créature intimidée un regard lourd de sens, et cette dernière se précipita en direction du lit occupant le centre de la pièce. « Non ! ». Fermement décidé à ne pas céder, le jeune maître voulut intercepter l’elfe et, d’un coup de pied rageur et l’envoyer rouler plus loin, mais n’en eut pas le temps. Sa mère l’avait attrapé par un bras, l’empêchant d’intervenir. Pourtant… sous son regard furieux, la chose fut violement projetée contre le mur de la chambre, provoquant un moment de flottement. Rabastan regarda le bout de ses doigts, tout engourdis de leur incapacité de frapper sur quelque chose (ou quelqu’un). Il était resté immobile.. alors.. ? Un immense sourire traversa tout à coup le visage de son elfe, et ses yeux globuleux se mouillèrent de ravissement. « Le jeune maître vient d’utiliser la magie ! », murmura-t-il en voyant l’incompréhension que laissait encore transparaître le garçon. Sa mère, elle, réagit autrement, bien que son attitude s’adoucisse nettement après cela. « Il était temps », soupira-t-elle – et son fils n’en pensait pas moins. Puis, sans plus de cérémonie : « Mais cela ne change rien à notre problème ».
      « Je ne veux pas qu’elle vienne, et je ne lui prêterai pas MON elfe ! ». Il avait toujours été ainsi. Impulsif, possessif à l’excès. De plus, il n’avait jamais supporté sa cousine. Du même âge que lui, elle avait le caractère typique de la parfaite petite princesse, et était affreusement gâtée. Ainsi, lorsqu’il avait été prévenu de son arrivée imminente et du fait qu’elle resterait chez eux un jour ou deux en attendant le retour de ses parents - réquisitionnés pour il ne savait quelle obscure mission-, Rabastan avait tout bonnement vu.. rouge. Pour tout dire, du haut de ses dix ans, il ne supportait pas les filles de manière générale, et n’hésitait pas à passer ses nerfs sur celles qui faisaient le malheur de s’interposer sur son chemin. Son caractère violent n’inquiétait pas les Lestrange outre mesure. Au contraire, ils se réjouissaient de la tournure que prenait leur cadet, bien qu’ils le jugent encore un peu effacé. La règle d’or, cependant, était qu’il n’avait en aucun cas le droit de s’en prendre, sans raison valable, à un membre de sa famille, et pire encore, de manquer de respect à ses géniteurs. Aussi la volonté de sa mère s’avéra-t-elle implacable : il fut convenu que l’affreuse gamine viendrait, comme prévu, dans l’heure, et Rabastan reçut un sévère avertissement pour son comportement d’un peu plus tôt.
      A peine la mère Lestrange eut-elle finalement tourné le dos, que le malheureux Tyrkan recevait une volée dans les normes. Puis, lorsque Jenna débarqua un peu plus d’une heure plus tard, se pavanant, jouant les potiches, accaparant l’attention sur elle et seulement elle, le jeune garçon la vrilla d’un regard noir, avant de monter à toute vitesse l’escalier séparant le rez-de-chaussée du premier étage, pour toquer discrètement à la porte de son frère. Rodolphus était, après tout, toujours partant pour les coups foireux en tous genres…

      Comme bon nombre de très anciennes demeures de familles au sang-pur, celle des Black comprenait un grenier. A l’intérieur, pas un bruit ne filtrait depuis bien longtemps. On y avait entreposé divers objets au fil des années, du plus banale au plus extravagant, et la plupart nécessitaient d’être manipulés avec la plus grande attention.
      Mais si Rabastan poussait la porte grinçante des lieux ce jour là, son frère à ses côtés, posant de furtifs coups d’œil autour de lui, ce n’était certainement pas pour s’y attarder. Il avait déjà eu l’occasion de farfouiller dans le coin. Et c’est en trébuchant sur la lourde tentures d’un vert délavé qui traînait un peu plus loin, qu’il avait déniché quelque chose qu’il jugeait suffisant pour.. flanquer la frousse à la peste, et faire en sorte qu’elle supplie de pouvoir rentrer chez elle. « Qu’est-ce qu’on est venus faire… ? Oh ! ». Un sourire amusé se glissa sur les lèvres de Rodolphus, et il retint la main qu’allait poser son petit frère sur le tissu. « Pas la peine de le découvrir, je sais très bien ce qu’il y a en-dessous. Mais qu’est-ce que tu veux en faire ? Je n’ai aucune envie de traîner cette chose dans une autre pièce ». – « Moi non plus. Alors.. il faudrait juste attirer Jenna ici. Mais elle ne restera pas si elle est toute seule ». Il se déplaça derrière l’objet de leur observation. « Débrouille-toi pour la faire venir. Moi je resterai caché derrière ce coffre… ». Les finissions furent mises en place en quelques secondes, et une fois que tout fut en place, le plus grand dévala les escaliers en sens inverse.

      « Rodolphus ? Je suis sûre que tu es par ici ! ».
      Jenna venait de faire son apparition dans le grenier. Rabastan se baissa un peu plus de façon à être quasiment invisible. Comme prévu, son frère avait fait en sorte que leur cousine se dirige au bon endroit… C’était à lui de jouer, à présent.
      Sa main frôla délicatement un bout de l’étoffe, alors que les pas de J. résonnaient de plus en plus près.
      « Tu peux sortir, je te dis que je sais que tu es là ! Je n’ai pas envie de fouiller cette pièce, je déteste la poussière… Rodolphus ! ». Elle ralentissait, semblait vouloir faire demi-tour… Rabastan fit alors la première chose qui lui traversa l’esprit. Il fit volontairement chuter un livre tenant en équilibre précaire à ses côtés. Immédiatement, la fillette se précipita vers lui et, sans attendre plus longtemps, il tira violemment sur le tissu ample. Une forme presque spectrale s’éleva, l’espace d’une seconde, et il se déplaça silencieusement, le plus vite possible, vers la porte, alors que la chose prenait forme. Un cri retentit alors, lui faisant lever les cheveux sur la nuque, et il quitta la pièce en coup de vent.
      Puis ce fut le chaos. D’une façon qu’il ne chercha pas à déterminer, la peste s’était empêtrée dans les bouquins et autres produits empestant la magie noire qui peuplaient les lieux. Lui, rejoignit son frère quelques corridors plus loin, et ils attendirent que leurs parents aient atteint le grenier pour y remonter à leur tour. Pas question de rater un tel spectacle !
      « Ridikulus ! »
      La voix de leur père s’éleva, sèche et clairement agacée. Ils arrivèrent juste à temps pour le voir rejeter, sur l’épouventard précédemment libéré devant Jenna, le drap destiné à la masquer, et les cris de la fillette s’éteignirent au moment même où la chose eut bel et bien disparu.
      Le silence fut alors assourdissant ; tous contemplaient le désastre qu’elle avait créé en essayant de s’enfuir. Leur Mère, quant à elle, passait une main qui se voulait rassurante entre les mèches de cheveux de J., essayant de la calmer. C’était tout juste à la hauteur des espérances de Rab.
      Peu de temps après, la petite réclamait qu’on la ramène chez elle. Et puisque ses jérémiades se faisaient de plus en plus insupportables, on lui céda. Dorénavant ce serait chez elle qu’elle resterait durant les missions de ses parents, sous la surveillance de leurs elfes – c’était parfait, non ? Après tout, elle leur ressemblait tant psychologiquement parlant… qu’ils ne pouvaient que s’entendre.


    Dernière édition par Rabastan D. Lestrange le Mar 2 Juin - 14:27, édité 3 fois
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    MessageSujet: Re: Rabastan Lestrange   Rabastan Lestrange I_icon_minitimeMar 2 Juin - 3:27

      CHP. II :

      « Criez après l'enfer : de l'enfer il ne sort que l'éternelle soif de l'impossible mort.. » - LES TRAGIQUES.


      « Je n’ai jamais demandé à naître tel que je suis ».
      Jenna hausse les sourcils, lèves les yeux au ciel. Je ne suis pas crédible. « Je m’en doute. On n’a jamais son mot à dire concernant sa propre naissance. La nuance… c’est que tu aimes, être celui que tu es ». Je m’étire, lui lance un vague sourire en coin, tire sur la tige de papier qui me pend entre les lèvres. « J’accepte ma destinée ». – « Ta destinée ? Ça veut dire quoi, ça. Que tu es né pour te complaire dans la souffrance des autres ? ». – « C’est toi qui le dit. Est-ce que j’ai l’air d’un assassin ? » ; Elle me fixe gravement, espérant peut-être que sa réponse trouvera un quelconque écho en moi. « Tu as l’air barge, surtout ». Son nez se fronce légèrement, alors que les volutes de fumée jusque là prisonnières de ma bouche s’échappent, engloutissant son oxygène. Je m’esclaffe, d’une voix un peu enrouée, à laquelle se mêle une toux cassée. « Vraiment ? Alors peut-être que je le suis, finalement. Tu sais, ces trucs clichés du parfait méchant. Sans cœur, sadique, cruel et tout le tralala ». Je hausse négligemment les épaules. Tout cela est tellement vrai que je me demande… si elle se rend compte du danger que je peux représenter. Apparemment non. Elle ne serait pas là, sinon. « Tu as peur ? », je souffle en la regardant curieusement. Elle écarte ma question d’un vague geste de main, mais je ne suis pas dupe. Elle refuse d’y répondre, simplement. Au fond elle crève de trouille j’en suis sûr, parce que c’est ainsi à chaque fois qu’elle ne sait pas à quoi s’en tenir. « Tu te rappelles de cet épouventard il y a six ans ? ». Elle se tait, cherchant le rapport.. et son visage s’illumine. « C’était.. toi ? » Elle semble interloquée ; On avait bien manigancé notre coup à l’époque, cette nunuche avait mis un moment à s’en remettre. Mais si faire se matérialiser ses plus grandes peur me semblait être un coup de maître à dix ans, je commence à considérer cela comme une blague de catégorie enfantine, à présent. Etrangement, elle n’est pas de mon avis.. « Espèce de Troll ! Tu avais manigancé tout ça ? T’es vraiment une ordure, Rab.. ». Je l’interromps, encore : « Rabastan, pour toi ».

      Le silence s’épaissit entre nous, le temps semble se suspendre. Au bout du compte, j’en viens à oublier sa présence. Oublier que son esprit aiguisé tourne à plein régime, résolvant en trois quatre deux l’énigme que je suis.

      Mais cela ne dure pas. Sa voix s’élève, à nouveau, quelques secondes plus tard à peine.
      « Raconte-moi quelque chose ». – « Qu’est-ce que tu veux entendre ? ». – « Je ne sais pas... ce qui t’a changé, peut-être ? La façon dont tu es devenu… ça. J’en viens presque à croire que tu as toujours été un gamin affreux ». Elle désapprouve. Tout ce que je suis lui déplait, ce n’est pas nouveau. Elle et moi, on ne s’est jamais entendus. Incompatibles, sûrement.. ou alors ça vient de moi. Je ne lui ai jamais laissé la moindre chance. Mais sa nature profonde la pousse tout de même à vouloir comprendre, tout, à tout prix. Je la fixe, fronce les sourcils, et pour la énième fois, sa curiosité me dérange.
      « Rien à dire à ce sujet. Je ne vois même pas pourquoi tu doutes en fait. J’ai toujours été ignoble avec toi, et je l’assume. T’es une casse-pied, du coup j’ai jamais réussi à t’apprécier. Et c’est réciproque, non ?[ ». Elle se vexe à peine, insiste quand même ; mais il n’est pas question que je cède. Je n’aime pas revenir sur le passé ; c’est bon pour les nostalgiques ça, non ? Et puis ce qui compte, c’est le présent. Puis l’avenir surtout - mais là encore, je ne pourrais que me taire. Mes projets sont personnels, et personne n’a à en savoir quoique ce soit.
      « Je ne te demande pas de tout me dire. Juste.. je ne sais pas.. une.. ». Je la coupe : « Tu veux vraiment quelque chose à te mettre sous la dent ? Dans ce cas, amène toi ».
      J’ai bien quelque chose, en fait. Un souvenir que j’aime bien – un parmi tant d’autres. Ça date d’il y a trois ans déjà, et les images deviennent floues, à force.
      Je la conduis jusqu’à ma chambre, pointe ma baguette sur ma tempe. Jenna se met immédiatement sur le qui-vive, se demandant probablement si je compte faire sauter ma cervelle de dément ; mais ça ne risque pas. Un long filament s’accroche au bout de ma baguette. Au fond de mon armoire trône une lourde bassine de pierre. « Une Pensine », murmure ma demeurée de cousine en comprenant enfin ce que je compte faire. J’y glisse soigneusement cette trace de mon passé, puis la pousse en direction du précieux objet. Elle se penche avec hésitation, et je la suis de près.

        ___ « Je les butterai. Tous ». Grognement à peine audible sonnant presque comme une… promesse. Je hoche la tête d’un air entendu, et quelques secondes s’égrainent avant que ma langue ne se délie à son tour. « Peut-être, ou peut-être pas. Après tout, qui sait ? Je pourrais te devancer… grand-frère ». Un simple murmure. « Mais toi ou moi c’est du pareil au même, non ? ». Mes joues se creusent alors que j’esquisse un sourire, mais mon regard reste froid, impassible. Une fois encore, je ne réponds pas tout de suite. Nous sommes si différents… Lui, toujours prêt à se montrer, à exhiber sa nature, sa volonté. Moi, ayant opté pour la méthode opposée. Prompt à suivre la meute, laissant les lauriers aux autres malgré mon arrogance hors normes.
        Pourtant… Pourtant il n’a pas tort. Il y a tant de similitudes entre nos deux esprits déjantés. Les mêmes désirs ; la même soif de sang. Le même besoin de violence, la même folie héréditaire.
        « Oui.. Probablement », je réponds avec une hésitation feinte. Son coude fait une brusque rencontre avec mes côtes, m’apprenant qu’il est loin d’être dupe, et je retiens une légère grimace - il frappe fort, ce con. Un sifflement discret nous rappelle à l’ordre, m’empêchant de répliquer. Je le sens se tendre à ma droite, frémissant pratiquement d’excitation. Et tous sens en alerte, je m’efforce d’ignorer le frisson d’impatience qui court le long de mon propre dos.

        La pression d’un regard fixement posé sur nous me pousse à détourner la tête. A quelques pas à peine, la figure paternelle nous oblige à nous remémorer le mot d’ordre. Pas question pour nous de faire le moindre geste. Action prohibée – nous n’avons droit qu’à… observer. Je devine un geste mécontent de la part de Robdolphus, réprime celui qui me vient, et me contente de faire glisser ma baguette dans ma manche, prouvant ainsi que nous avons saisi le message. Une expiration, longue, profonde. Je ferme les yeux, essayant de faire taire le besoin qui m’assaille. Ça me démange… mais ce ne sera apparemment pas pour ce soir. Je ne peux cependant de resserrer ma prise sur les bout de ma baguette encore visible, retenant à grand peine les sorts qui menacent de franchir la barrière de mes lèvres. J’en trépigne, oubliant que mon frère est, assurément, comme moi. Au supplice. Comment ne pas l’être ? Ce sont des proies alléchantes qui se déploient, en cet instant, le long de la pièce étroite. Méthodiques, ils réitèrent des gestes appris par cœur, essayant d’apprivoiser l’espace hostile. Leurs longues robes sont étincelantes, tant les sorts les protégeant sont nombreux. Bien que n’étant que trois, ils semblent fiers, sûrs d’eux, esquissant même, parfois, un rictus satisfait. Je devrais me sentir pris au piège, comme un animal traqué. Il y en a d’autres en fait - deux. Postés dehors, à surveiller d’un œil expert les allées et venues des rares sorciers osant fréquenter l’allée des embrumes à cette heure. Mais la pression n’en est que plus intense. Ils se croient en position de supériorité –et Merlin qu’ils ont tort ! La pénombre masque encore notre présence, alors qu’ils entament une fouille réglementaire. Le gérant de la boutique lance quelques regards bovins autour de lui. Il attend certainement que nous agissions. Que ces foutus aurores se voient forcés de retourner d’où ils viennent avant d’avoir eu le temps de mettre la main sur quoique ce soit de compromettant…

        Je souffle une fois encore, ravalant une prodigieuse bouffée d’agacement, puis m’efforce de détailler méticuleusement le sorcier qui semble être à la tête de ce déploiement de forces. Charismatique, l’homme vient de prendre la parole, forçant le gérant à quitter son comptoir. Sa baguette se promène le long des étagères, et quelques sortilèges fusent dans leur direction, leur assurant du caractère inoffensif de ce dont elles recèlent. Derrière lui, le reste de l’équipe reste aux aguets, prêt à anticiper le moindre mouvement des quelques clients à découvert. Un bruit de verre brisé retentit, et la voix du gérant ne tarde pas à se faire entendre, pareille à un caquètement. Il rouspète, proteste, affirme que son commerce est tout ce qu’il y a de plus correct. De la magie noire chez lui ? Si peu ! Il est irréprochable, cette fouille n’a pas lieu d’être ! Les aurores ne sont pas dupes, évidemment. Quel commerçant respectable choisirait de se terrer au fin fond de l’allée des Embrumes, lieu le plus mal fréquenté du Londres sorcier ? Je ne prends pas la peine de m’intéresser à leur échange, plus occupé à repérer les maillons les plus faibles de leur groupe. L’un d’entre eux retient mon attention. Ou plus exactement, le bout de bois tremblant au creux de sa main. Je remonte le long de son bras, lentement, jusqu’à apercevoir son visage. Le teint cireux, il semble aussi stressé que pourrait l’être un apprenti au cours de sa première mission. Ses yeux courent d’un coin à l’autre, sa respiration anarchique le trahit. Et comme de fait, il choisit ce moment pour croiser mon regard. Je vois ses yeux s’écarquiller, sens son hésitation, et lui lance un sourire amusé en posant un doigt sur mes lèvres. Mon arme se retrouve bien vite à portée et, avec une précision calculée, je la fais glisser le long de mon cou en une menace évidente. Mais ce crétin est bien trop peu discret. Son attitude seule suffit à interloquer l’un de ses collègues trop vigilants, et celui-là n’hésite pas à lancer l’alerte, révélant notre présence.

        Père rabat la capuche de son long manteau sur son visage furieux et, d’un mot, s’élance dans la lutte qui s’engage. Les autres affluent à sa suite, tout aussi couverts, et je me force à rester sur place… Mais cela ne durera pas. Je connais suffisamment mon tempérament impulsif pour savoir que je ne tiendrai pas longtemps ainsi immobile. Et alors même que ma volonté flanche, Rodolphus se plonge à son tour dans la cohue.
        Je ne peux m’empêcher de pester contre son tempérament trop fougueux, bien qu’à peine étonné par sa réaction. Mais s’il se fait reconnaître ? Révéler notre identité serait source de problème, et Père ne nous pardonnerait sûrement pas à une telle négligence.
        Je me redresse, prenant soin de rester dans l’ombre, vise, tire, et me déplace sans attendre. Je lance négligemment quelques sorts offensifs, me préoccupant seulement de ne pas atteindre l’un des miens, et de ne pas être remarqué. Les deux aurores qui montaient la garde à l’extérieur se pressent à présent à l’intérieur, décidés à prêter main forte, mais leur organisation du départ n’est plus qu’un lointain souvenir. Ils agissent de façon anarchique, et leur infériorité numérique les empêche de reprendre l’avantage. Combien sommes-nous, après tout ? Mon frère, moi, Père, et deux de ses camarades – des mangemorts. A la base, la présence d’aurores sur les lieux n’était pas prévue. Nous n’étions là que de passage, lorsqu’une sorcière était entrée précipitamment, prévenant de l’arrivée d’un groupe d’Aurores. Les choses n’auraient pas dû dégénérer ainsi – le plan était, que nous fassions en sorte de ne pas être vus, histoire d’attendre que ces face de veracrasses se tirent. Etre vus ici alors même que Père venait de se fournir des objets aux propriétés plus que douteuses n’était, théoriquement, même pas envisageable. Mais au final, rien ne s’est passé comme prévu.

        J’atteins l’autre coin de la pièce, répète les mouvements entamés plus tôt.
        Observer, viser, frapper. Un sorcier s’effondre, atteint par mon sortilège de coupe-jambe. Avec un intérêt morbide, j’en détaille les effets, vérifiant que ce simple test à eu l’effet escompté. Et sous mon regard ravi, son mollet se désintègre à une vitesse fulgurante. L’action ne prend fin en une section nette, précise et sanglante, qu’à l’extrémité de son genou. Son cri ne me glace pas d’effroi ; l’évidence de mon propre geste ne m’écœure d’ailleurs pas plus. C’est plutôt.. une indifférence teintée de curiosité qui m’assaille - je suis depuis si longtemps au fait de mon absence de conscience, que je ne m’en étonne pas. Mais avant même que je ne me rende compte de sa présence derrière moi, mon père m’empoigne par l’épaule et transplane directement chez nous.
        Demain sûrement, la nouvelle se noiera parmi d'autres, dans la rubrique des faits divers..
        .


    Dernière édition par Rabastan D. Lestrange le Mar 2 Juin - 14:37, édité 6 fois
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    MessageSujet: Re: Rabastan Lestrange   Rabastan Lestrange I_icon_minitimeMar 2 Juin - 3:41

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    Bienvenue officiellement Rab de mon coeur <3

    J'ai tout simplement adoré ! Que dire de plus ? Que je suis horriblement tentée de te valider là maintenant tout de suite, mais ça serait pas bien xD Tu vas donc devoir attendre le passage de Reg', ce qui ne devrait pas prendre trop de temps.

    Je te souhaite un bon jeu ainsi que de bonnes tortures et manipulations surtout <3
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    MessageSujet: Re: Rabastan Lestrange   Rabastan Lestrange I_icon_minitimeMar 2 Juin - 18:12

    Ahhhh, ma Sunny <33 Bon, je passerais outre ton je m'aime, et je vais te valider. (Je t'avoue une chose, je n'ai pas encore lu ta fiche, mais je te fais confiance, et je fais confiance à Jo pour la validation xD)

    Breeeef, Tu peux dès à présent créer tout ce qui te semblera nécessaire à l'évolution de ton personnage et qui se trouve ici. Tu peux également, si tu le désire, postuler pour devenir Préfet ou Membre de l'équipe de Quidditch. Bon jeu et surtout, amuse toi bien Wink
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    MessageSujet: Re: Rabastan Lestrange   Rabastan Lestrange I_icon_minitimeMar 2 Juin - 18:20

    Oh yeah Very Happy
    Thanks ma Wilou <333
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    MessageSujet: Re: Rabastan Lestrange   Rabastan Lestrange I_icon_minitime

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